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L'écriture, un excellent catalyseur émotionnel !

Dernière mise à jour : 10 sept.

Souvent, les êtres les plus sensibles, commencent par l'écriture d'un journal intime. Ecrire, poser des mots sur les maux ou tout simplement confier à son carnet secret tout ce que l'on n'ose pas dire, tout ce qui génère de la colère, fait honte ou toutes les réflexions que l'on garde pour soi par peur de passer pour folle ou fou, cela fait du bien ! Du bien à l'âme et au coeur sans que l'on sache toujours pourquoi. Mais allons voir de plus près comment l'écriture est un excellent catalyseur émotionnelle, ce qu'elle nous apporte et pourquoi elle peut nous aider.



Femme avec chapeau et lunette écrivant sur un calpin


Comment l'écriture nous aide-t-elle ?


L’écriture nous invite à engager le cerveau différemment que par la parole, ou encore pire la rumination mentale.


Lorsque l'on écrit, on met de l’ordre dans le chaos émotionnel, on transforme l’invisible en visible, l’informulé en mots et cela peut nous permettre :


  • D'identifier ce qui nous semblait flou quelques instant plus tôt, notamment les émotions ou les sentiments du moment telles que la colère, la tristesse, la peur, le désir… Nommer, c’est déjà commencer à reconnaître ce que l'on vit, ce qui nous traverse et à l'apprivoiser pour finalement l'accepter. Il est des émotions que l'on cherche à fuir, par peur de reproduire certains schémas ou tout simplement pour ne pas ressentir combien cette sensation est désagréable. Il en est d'autres que l'on rejette, car elles sont source d'auto-jugements, alors on les refoule ! Cependant, cela ne suffit pas et cela crée un mal être de plus en plus imperceptible !


  • De ralentir le mental : l’écriture impose un rythme. Elle permet de sortir de la boucle mentale rapide et souvent angoissante. Elle aide à poser la pensée mais aussi le rythme respiratoire et cardiaque. Elle apaise le mental et devient comme une respiration dans le flot des pensées et des émotions qui peuvent nous faire vaciller.


  • De se relire : prendre du recul, constater ses évolutions, repérer ses schémas et finalement prendre conscience de ce qui ne va pas mais aussi de laisser émerger les solutions, les décisions peut-être à prendre, les résolutions à mettre en place...

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  • De désamorcer : écrire ce que l’on n’ose pas dire, c’est déjà libérer une partie des tensions physiques qui se manifestent dans le corps sans que l'on y prête attention.



Ces outils créatifs qui servent la thérapie en art-thérapie


L'écriture et les arts plastiques ont pour point commun de nous permettre de poser les choses, nos pensées, nos ressentis, nos émotions et de laisser parler notre inconscient.


Avec les mots ou les images posés sur la feuille blanche on ne peut pas s'esquiver, on s'assume. Dans cette intimité, on se donne des autorisations que l'on n'aurait jamais osé s'octroyer à l'orale, face à l'autre. Dans ce face à face avec soi-même on peut être soi, se montrer sous son véritable jour, pas de jugement, pas de faux-semblants. Un espace de liberté et d'expression de soi qui apaise, réconforte, même lorsque ce qui est exprimé est de l'ordre de la colère ou de la rage.


D'ailleurs je conseille régulièrement aux personnes qui viennent me consulter d'exprimer leur colère sur le papier afin de ne pas la projeter sur quelqu'un d'autre comme cela est souvent le cas. Car il n'est pas rare que cette émotion, souvent jugée, critiquée, refoulée car non acceptée, ressorte entre deux séances par le travail d'exploration et de libération émotionnelle réalisé.


J'utilise souvent l'écriture dans mes séances avec les personnes que j'accompagne. Les prises de consciences sont nombreuses, la pensée s'articule, le mental se pose, prend le temps de réfléchir, fait des liens, des ponts entre des évènements, des réactions et tout à coup ce qui semblait obscure fait sens, prend forme dans l'esprit. Comprendre est la première étape du soulagement.


La compréhension, la mise en lumière, est d'autant plus importante pour les hypersensibles, les hauts potentiels et les "empathes" dans les relations interpersonnelles. Ceux-ci ont souvent le sentiment d'être le problème, d'être le sujet inadapté, ils se remettent tout le temps en question même lorsque le comportement de l'autre est critiquable.


Pour les hauts potentiels, la rapidité d'analyse des informations, la pensée en arborescence et le mental en perpétuel ébullition peut parfois donner le sentiment de perdre pied. . Et pour ceux et celles qui sont à la fois hypersensibles, en sus de cette vision multiple qui leur permet de voir et d'appréhender toutes les facettes d'une même situation, leur sensibilité leur donne cette facilité à se mettre à la place de l'autre et à le comprendre. Mais le revers de la médaille est que ces personnes ne se donnent alors pas la permission de s'épancher sur leur propres émotions.Cela ne les empêche pas de souffrir pour autant, car lorsqu'il s'agit de leur propre mal être, rares sont celles et ceux qui sont à même de les comprendre. L'écriture vient alors recentrer, structurer la pensée et canaliser les émotions.



Quelques idées pour commencer !


Si l'écriture "intime" vous est étrangère, sachez que vous n'avez pas besoin d’être écrivain pour commencer. Nul besoin de faire joli, vous n'êtes ni à l'école, ni entrain de passer une évaluation. Faites le pour vous et uniquement pour vous !


Voici quelques idées simples à mettre en place pour vous aider :


  • Le journal de bord émotionnel : chaque jour, noter “Aujourd’hui, je me sens…” et laisser venir ce qui vient, sans trop réfléchir

  • La lettre que je n’enverrai jamais : à une personne, une partie de soi, une émotion...

  • La météo intérieure : une couleur, une image, une sensation corporelle, décrites chaque jour.

  • L’écriture intuitive : 5 à 10 minutes d’écriture libre, sans jugement, sans relecture immédiate.


Jacques Salomé nous rappelle que “Ce qui ne s’exprime pas s’imprime.”


Quand on écrit, on n'annule pas les émotions, au contraire, on les écoute, on les reconnaît et on les accueille. On peut ainsi les vivre pleinement et s'en délester. A travers l'écriture, nos émotions passent aussi par le filtre du langage, mais cela peut être l'occasion de prendre du recul, de prendre de la distance, de nous élever parfois, et cela peut être suffisant à nous libérer sur le plan émotionnel ou à voir les choses sous un angle totalement nouveau. L’écriture devient alors un acte de prise en soin par la clarté et le sentiment de libération qu'elle procure. Elle peut aussi devenir un espace de relecture de son histoire, de reconnexion à ses ressources, de pardon et de résilience. Elle est à la fois miroir et tremplin.


Alors, prendre le stylo pour se voir et se comprendre soi, aide encore mieux à se mettre à SA propre place, peut-être même à prendre sa place et à commencer à ressentir de la compassion pour soi et pour l'enfant que l'on a été. Ce peut-être le début de la réconciliation !


Je suis Marie-Claire, thérapeute holistique spécialisée dans l’accompagnement des personnes à haut potentiel (zèbres), hypersensibles et empathesJe vous aide à mieux vous comprendre, à apaiser votre mental et à exploiter pleinement votre potentiel grâce à des approches créatives et transformatrices.


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