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Consistance et régularité : la clé d’un accompagnement thérapeutique qui transforme

Quand on entame un accompagnement thérapeutique, beaucoup de personnes se demandent :« Combien de temps cela va-t-il durer ? »« À quelle fréquence faut-il venir ? »

Ces questions sont légitimes. Derrière elles se cachent en réalité deux dimensions essentielles du chemin thérapeutique : la consistance, c'est à dire la stabilité dans l'engagement thérapeutique et la régularité dans les séances.


On rêve parfois d’une “séance miracle” qui résoudrait tout d’un coup. Mais la thérapie, qu’elle soit verbale, comportementale, sensori-motrice ou basée sur le processus de création, fonctionne rarement ainsi. C’est la régularité et la consistance du processus qui transforment en profondeur.


Un homme face à sa psy

Pourquoi la régularité compte plus que l’intensité ponctuelle


Chaque séance n’est pas un moment isolé : elle s’inscrit dans une continuité. Sans régularité, le travail thérapeutique se fragmente et perd de sa force. Un seul rendez-vous, aussi puissant soit-il, ne suffit souvent pas à transformer durablement une difficulté. C’est la régularité des séances, leur ancrage dans le temps, qui permet :


  • d’installer un climat de confiance. Un rythme régulier permet d’installer ce cadre sécurisant.

  • de revisiter en profondeur les thèmes importants.

  • et surtout de créer un mouvement intérieur qui se construit pas à pas. Le suivi soutient l’intégration progressive des prises de conscience et des émotions.


Un peu comme en musique ou en sport, la progression vient de la répétition régulière, pas d’un seul “coup de génie”.


Je mets tout de même un bémol, il existe parfois des cas de séance unique qui peuvent suffire, notamment en thérapie brève avec de jeunes enfants, car ils sont moins dans le mental et ont moins de résistance ou lorsqu’un déclic se produit sur une problématique très ciblée. Mais cela reste l’exception plutôt que la règle.


Différentes approches, différentes temporalités


1 - La psychanalyse


La psychanalyse classique repose sur une exploration profonde de l’inconscient, souvent avec une fréquence de plusieurs séances par semaine au départ.

  • Durée moyenne : plusieurs années, en moyenne 5 à 10 ans, voire plus.

  • Objectif : revisiter toute l’histoire psychique et ses racines inconscientes.

  • Caractéristiques : très riche, mais exigeante, longue, parfois difficile à maintenir dans nos rythmes de vie actuels.


2 - Les thérapies verbales classiques (psychologues, psychothérapies

parlées)


Les accompagnements psychologiques plus “classiques” reposent essentiellement sur l’échange verbal et l’écoute. Avec un rendez-vous hebdomadaire ou bimensuel.

  • Durée moyenne : souvent entre 1 et 3 ans selon la problématique.

  • Objectif : soutien, compréhension, mise en mots et élaboration progressive.

  • Caractéristiques : parfois une impression de “parler beaucoup mais de tourner en rond” si rien n’est expérimenté en dehors de la parole.


3 - Les thérapies brèves (art-thérapie, hypnose, EMDR, thérapies sensori-motrices etc.)


Les thérapies brèves travaillent souvent avec le corps, l’image, la créativité ou l’émotion directe, plutôt que seulement avec les mots. Rythme variable selon la technique utilisée mais souvent d'un rendez-vous hebdomadaire ou bimensuel.

  • Durée moyenne : entre 7 et 20 séances, selon l’intensité de la ou des problématique.s.

  • Objectif : mobiliser rapidement des ressources, transformer un blocage précis, restaurer de la fluidité émotionnelle.

  • Caractéristiques : plus engageantes sur le plan sensoriel et émotionnel, elles peuvent être perçues comme plus éprouvantes mais permettent souvent de ressentir un changement tangible dès les premières séances.

La vraie clé : consistance et régularité


Que l’on choisisse une psychanalyse longue, une psychothérapie verbale ou une thérapie brève, deux choses restent incontournable la consistance dans l'engagement thérapeutique et la régularité des séances. Ce sont elles qui tissent le lien, permettent de revisiter les enjeux à des moments différents, et installent la transformation dans la durée. Sans engagement ni régularité, même la meilleure approche perd de sa puissance.


La principale différence entre ces différentes approches est que les thérapies brèves proposent une régularité sur un temps plus court, avec un accompagnement ciblé et transformateur, qui laisse ensuite à la personne un espace pour avancer de manière autonome.


En conclusion


Au final, la question n’est plus : Quelle thérapie choisir ? Mais plutôt : Suis-je prêt·e à m’engager avec consistance et régularité ? Car peu importe l’approche, ce qui compte, c’est :


  • de trouver le cadre qui correspond à votre personnalité, à votre rythme et à votre besoin,

  • de vous y engager avec constance,

  • et d’accepter que la transformation soit un processus, pas un événement instantané.


Et parfois, oui, une seule rencontre peut suffire à tout changer. Mais le plus souvent, c’est le fil régulier des séances, tissé semaine après semaine, entre la personne et son thérapeute qui crée une véritable métamorphose intérieure.


Et si les thérapies brèves trouvent aujourd’hui un écho si fort, c’est peut-être parce qu’elles allient profondeur et efficacité, dans un cadre où chaque séance compte.


Je suis Marie-Claire, thérapeute holistique spécialisée dans l’accompagnement des personnes à haut potentiel (zèbres), hypersensibles et empathes


Je vous aide à mieux vous comprendre, à apaiser votre mental et à exploiter pleinement votre potentiel grâce à des approches créatives et transformatrices.


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