Tjukurpa : le temps du rêve ou comment révéler son potentiel
- ZoomZebre
- 26 déc. 2024
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 18 mars

Le "temps du rêve" explique les origines du monde, de l'Australie et de ses habitants.
Le temps du rêve (Tjukurpa en langue anangu) aussi appelé le rêve, est le thème central de la culture de nos voisins, les aborigènes d'Australie.
Il désigne l'ère qui précède le temps, avant que la Terre ne soit créée, une période où tout n'était que spirituel et immatériel.
Selon les aborigènes, le temps du rêve existe toujours et peut être atteint pour des besoins spirituels. Au travers du temps du rêve, il est possible de communiquer avec les esprits et de déchiffrer le sens des mauvais présages, maladies et autres infortunes.
A l'origine du monde, Baiame, le premier Être, lui donna sa forme en la rêvant.
Le nouveau rêve
Je vous propose dès aujourd'hui de créer votre nouveau rêve, le rêve d'un Être libre au service de sa vie.
De la même façon, le temps du rêve pourrait désigner le temps qui précède la formation de votre être social, celui ou celle que vous pensez être, l'être que vous avez façonné au fil de vos expériences successives, bonnes ou mauvaises. Ce sont elles qui déterminent votre façon de voir le monde et d'appréhender les événements. Ainsi vous observez le monde extérieur à travers un prisme déformant, évoluant dans un monde d'illusion qui vous semble pourtant bien réel.
Le temps du rêve nous invite à nous poser les questions suivantes : qui étions nous avant d'être conditionné par notre environnement ? Et quelles sont les qualités et potentialités inexplorées qui sommeillent en nous ?
Parfois il ne suffit pas de grand chose pour détourner l'élan vital et inhiber un talent, un potentiel qui n'a pas su être entendu, accepté, compris ou identifié.
En tant qu'art-thérapeute j'ai si souvent été témoin dans mon cabinet de cet élan créateur bafoué, maltraité, étouffé par un mot, une phrase dans l'enfance qui a suffit à éteindre cette étincelle naissante et ce flux créateur spontané qui ne demandait qu'à être exprimé. "Arrête de chanter, tu nous casses les oreilles", "ton dessin ne ressemble pas à un chien, on ne sait pas ce que c'est"... L'adulte n'a souvent pas conscience des ravages qu'il commet auprès des enfants. L'écoute, la bienveillance, la patience et la tolérance sont de mise lorsqu'il s'agit d'accueillir l'être dans sa singularité et encore plus lorsqu'il s'agit de l'enfant, adulte en devenir.
L'enfant à haut potentiel, hypersensible, empathe vit toutes ces brimades au centuple.
Il est souvent ignoré, rejeté dans sa sensibilité ou dans ses facilités. L'enseignant qui ne le voit jamais lorsqu'il lève la main car il sait qu'il a la réponse juste, ou encore souvent considéré comme susceptible par ses parents qui ne comprennent pas pourquoi il prend les choses tellement à coeur ! Ses capacités, cette sensibilité accrue qu'il aimerait tellement ne pas posséder et toutes ces questions qu'il se pose à longueur de journée sur le sens de la vie, ou sur le pourquoi des comportements humains lui renvoient en permanence à ce sentiment douloureux de ne pas trouver sa place dans le monde, voir de ne pas avoir de place dans ce monde, d'être inadapté à ce dernier.
Les douleurs existentiels sont les douleurs les plus difficiles à vivre, car elles ne sont pas visibles, elles ne sont pas concrètes et difficilement explicables. Il est plus facile de comprendre la douleur de perdre un être cher que de s'attarder sur la souffrance indicible du pourquoi nous sommes sur Terre.
Toutes ces blessures de l'enfance laissent des stigmates encore vivaces tant que nous ne nous y arrêtons pas pour les regarder en face et en prendre soin. Il n'y a pas de fatalité. Une phrase que j'entends souvent également : "le passé c'est le passé, on n'y peut rien". Certes, mais on peut prendre soin de ce passé et surtout de toutes les émotions enfouies, emprisonnées en soi et qui alourdissent, freinent, inhibent, et se réveillent régulièrement par des situations qui vous ramènent en permanence à ce vécu douloureux.
"Révéler son plein potentiel"
Mon temps du rêve, c'est revenir à l'origine de l'Être que vous êtes en se mettant à l'écoute de toutes ces parties blessées de vous. C'est vous donner l'opportunité de retrouver votre unité dans l'accueil et l'amour de soi. C'est créer un nouvel espace ou tout est possible à nouveau.
A travers mon accompagnement thérapeutique, en utilisant l'art-thérapie et l'hypnose, je vous invite à reprendre contact avec votre temps du rêve, à soigner vos blessures et vous permettre de vous reconstruire, à découvrir couche après couche ce que vous n'êtes pas et à re-connaitre progressivement votre être véritable, délesté de ce qui vous encombre.
Je suis Marie-Claire, thérapeute spécialisée dans l'accompagnement des personnes à haut potentiel, hypersensibles et empathes. Je vous aide à trouver votre place et à révéler tout votre potentiel !
Comments